Sylvain
Ecrit et interprété par Brigitte Maurice, mis en musique par Tristan Eche
« Sylvain, l’enfant de la forêt » : Au cœur d’un monde tiraillé entre progrès et nature, suivez l’aventure initiatique de Sylvain, un jeune garçon guidé par une mystérieuse pomme d’or. À travers son voyage, il explore les liens profonds entre l’homme et la nature, questionne les excès de notre société et ouvre une réflexion lumineuse sur notre avenir commun.
Porté par la poésie des mots de Brigitte Maurice et la musique envoûtante de Tristan Eche, ce conte vibrant et accessible navigue entre émotion et réflexion, sans jamais tomber dans la morale.
« De l’observation naît la compréhension… et de la compréhension, l’espoir. »
Un spectacle qui émerveille autant qu’il interpelle.
(1h10 – Dès 11 ans)
La rencontre entre Brigitte et Tristan autour du conte Sylvain a été un moment propice à l’émergence d’une collaboration délicate et subtile. Le départ d’une aventure créative nourrie par l’écoute attentive et le respect mutuel des univers artistiques de chacun.
Avant d’apporter ses compositions, Tristan a pris le temps de s’imprégner profondément de l’histoire. Il ne s’agissait pas pour lui de créer une simple illustration sonore, mais de réfléchir à la manière dont la musique pouvait enrichir le conte sans jamais en prendre le dessus. Pour Tristan, l’objectif était clair : il ne s’agissait pas de diriger l’attention de l’auditeur par une musique imposante, mais plutôt de soutenir le récit, de lui offrir une texture, une ambiance, une respiration. La musique ne devait pas être intrusive, mais plutôt se fondre dans l’ombre, entre les chapitres, là où l’histoire se fait plus silencieuse, plus intime.
Un choix délibéré qui permet à la narration de respirer et de se déployer sans encombre, tout en offrant au public une atmosphère sonore qui évoque des paysages imaginaires, des émotions flottantes, sans jamais chercher à décrire explicitement ce qui est dit.
Il n’y a pas de paroles dans la musique de Tristan, car la richesse du texte, déjà dense et porteur de sens, n’avait pas besoin d’être doublé. Ce n’est pas le son ni l’instrumentation qui sont primordiaux, mais bien l’histoire elle-même. Chaque note, chaque arrangement sonore, prend le soin de respecter et d’amplifier le contenu du conte, tout en étant libre de ses propres formes, de ses propres émotions. Peu importe le médium musical, qu’il s’agisse de percussions subtiles, de cordes fragiles ou de voix murmurées : l’essentiel est que la musique dialogue avec l’histoire, qu’elle devienne une sorte de prolongement émotionnel de l’univers de Sylvain, tout en restant discrète, en arrière-plan, juste assez présente pour tisser des liens invisibles et poétiques avec l’imaginaire des auditeurs.